• Affaires criminelles

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  • A trente-deux ans, Aurélia est responsable d'un magasin de prêt-à-porter situé en Suisse. Guidée par ses ambitions et insatiable, la jeune femme ne rate que peu de ses objectifs. Habitée par la vie et chérie par un frère et des parents aimants, elle est devenue l'étoile de leur vie.

    Particulièrement proche de son frère cadet Giovanni, il est pour elle le petit frère à protéger. Fusionnels malgré les disputes enfantines que connaît la fratrie, l'amour qu'ils se portent est inconditionnel.
    Depuis la séparation de ses parents, Aurélia et tout comme Giovanni, s'est énormément rapproché de son père. S'établi alors entre eux un lien qui les rend presque indissociables. Aurélia partage avec eux une proximité que peu de familles connaissent. Et à vrai dire, j'ai rarement vu autant d'amour dans une famille, un amour si fort qu'il est devenu une force inépuisable.

     

    Aurélia Varlet : un assassinat qui aurait pu être évité  Aurélia Varlet : un assassinat qui aurait pu être évité  Aurélia Varlet : un assassinat qui aurait pu être évité

                                                           Photo page Facebook Aurélia Varlet : hommage à une princesse disparue

     

    Un soir de janvier 2012, et comme souvent, Aurélia et Patrick, son papa, dînent dans un restaurant de Métabief, station de ski située à deux pas de la frontière Suisse. Le repas qu'ils partagent s'interrompt lorsque la jeune femme aperçoit un homme se diriger vers elle. Son attention se détourne un court instant de son père afin de refuser les avances de l'intrépide quinquagénaire, Didier Grosjean. Puis elle le voit s'éloigner, bredouille, n'étant pas parvenu à s'immiscer dans la conversation.
    Aurélia ne le sait pas encore, mais ce ne sera pas la dernière fois qu'elle le rencontrera.

    En effet, les semaines suivantes, Aurélia voit cet homme partout o* elle va, à tel point qu'elle croit à un signe du destin. Et s'ils étaient faits l'un pour l'autre ? Ces curieux hasards poussent la jeune femme à s'intéresser davantage à cet gomme qui, à force de rencontres inopinées et de regards échangés, ne la laisse plus indifférente. Elle découvre alors chez lui des qualités qui la séduisent et ils entament une relation amoureuse.
    Les bras forts de Didier et sa carrure de bodybuilder apportent à Aurélia la sécurité que toute femme pourrait rechercher. Les deux amoureux filent alors le parfait amour. Ce n'est qu'après un court mois de relation que les tourtereaux s'installent ensemble dans une maison de La Rivière-Drugeon.

    Au fil des mois, Aurélia semble s'éteindre ; la vitalité et la fougue qui l'habitaient s'endormaient. Elle a même laissé son travail pour rester à la maison et s'occuper du quotidien. Didier a laissé tombé le masque et Aurélia découvre, chaque jour un peu plus, une facette qu'elle ne connaissait pas, de cet homme qu'elle aimait tant.

    C'en était fini des soirée de folie avec Giovanni, des dîners avec son papa et même des sorties avec ses amis. Aurélia ne restait plus qu'à la maison, isolée du reste du monde, de sa famille et de ses amis. Elle était sous emprise ; Didier était devenu son seul univers.

    Malgré cet isolement si peu désiré, Aurélia entretenait toujours des relations téléphoniques avec Giovanni et Patrick mais Didier ne comprenait pas : « tu n'as plus besoin d'eux maintenant que je suis là ! »
    Après neuf mois de relation, Aurélia brise le tabou : la vie avec Didier, ce n'est plus possible. Elle quitte alors le domicile conjugal pour s'installer quelque temps chez son père. La joie de vivre et la gaieté de la jeune femme renaissent et ses ambitions reprennent le dessus. Elle veut désormais travailler dans une grande bijouterie Suisse.
    Mais la présence de Didier flotte toujours autant autour d'Aurélia. Il inonde son répondeur et la harcèle de textos suppliants et témoignant de son amour pour elle.

    Le 15 août 2013, l'un des deux fils de Didier découvre les corps de son père et d'Aurélia sur la terrasse. La jeune femme, dont un doigt est cassé, a reçu deux coups de fusil et Didier s'est suicidé.

    En pénétrant les lieux, les enquêteurs découvrent dans les escaliers menant à la terrasse, une mèche de cheveux appartenant à Aurélia. Sur le lit, une de ses robes est soigneusement étalée à l'endroit où elle dormait et des photos du couple jonchent les couvertures parsemées de fleurs. Cette chambre, qui fut la sienne, ressemble à un tombeau, celui dont elle ne devait jamais ressortir.
    Le corps d'Aurélia, face au ciel, présente deux orifices causés par les balles du fusil de chasse de Didier. L'assassin, quant à lui, est méconnaissable. La balle qu'il s'est tiré au visage l'a complètement défiguré.

    Le scénario se dessine. La veille, Didier fêtait ses 53 ans. Aurélia aurait pu vouloir le lui souhaiter, attendrie par ses larmes. En passant la porte d'entrée, elle aurait rapidement senti le danger et tenté de fuir mais Didier aurait refermé la porte à double tour derrière elle. Elle était prise au piège.

    Traînée par les cheveux jusqu'à l'étage et arrivée dans la chambre où se trouvait le cérémonial, elle comprit que sa dernière chance était de s'échapper par la terrasse. Mais Didier, chasseur invétéré, lui tira une première balle dans le dos afin de la stopper dans sa course. Et, pour l'achever, lui tira une ultime balle dans le cou. A genoux et près du corps de celle qu'il prétendait aimer, Didier se suicida d'une balle sous le menton.
    L'assassin décédé, aucun procès n'était envisageable, ce qui était inconcevable pour Giovanni et Patrick. Soutenus par leur avocat, Maître Randall Schwerdorffer, et grâce à Agathe (prénom modifié), père et fils ont tenté l'impossible : poursuivre l'État pour dysfonctionnement et insuffisances graves.

    En effet, Agathe, l'ex-compagne de Didier Grosjean, avait vainement déposé quatre plaintes. Menacée de mort par le quinquagénaire, Agathe avait fui la France pour migrer en Suisse. Apeurée et sentant le danger, elle avait adressé une lettre au Procureur de la République afin de l'informer des armes que l'homme possédait illégalement dans le cadre de la chasse et des menaces qu'il avait tenu à son encontre : « Si tu me quittes, on mourra tous les deux dans une marre de sang. » L'assassinat d'Aurélia aurait donc pu être évité. Mais l'assassin a bénéficié des faveurs de ses connaissances au sein des fonctionnaires de police.

     

    Aurélia Varlet : un assassinat qui aurait pu être évité  Aurélia Varlet : un assassinat qui aurait pu être évité

                                                            Photo page Facebook Aurélia Varlet : hommage à une princesse disparue

     

    Le 17 avril 2014, Giovanni, Patrick ainsi que leur avocat, Maître Schwerdorffer, sont reçus au ministère de la Justice où Madame Christiane Taubira leur adresse ses condoléances au nom de l'État. Une première dans l'histoire de la justice française.

    Mes pensées accompagnent la famille Varlet, qui mène un combat avec une ténacité rare.

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  • Les victimes

    Nous sommes le lundi 5 mai 1986 lorsque naît l'affaire dite du "grêlé", après que le corps de Cécile Bloch, âgée de onze ans, ait été retrouvé sans vie dans le sous-sol de son immeuble. Après avoir été violée, la jeune fille a été poignardée à mort. Cécile se rendait innocemment à l'école, après avoir déjeuné chez elle et révisé ses leçons de violons, comme tous les midis. A la maison, le téléphone sonne, mais personne ne répond. Alors, la maman de Cécile, Suzanne, téléphone au collège où elle apprend que sa fille ne s'est pas rendue en cours. Elle averti le papa de cette dernière et tous deux se mettent à rechercher la fillette, refaisant le parcours qui lie le domicile au collège. Le concierge est lui aussi mit au courant de la disparition de Cécile, qu'il recherche dans les parties communes. Il est aux alentours de 14h30 lorsque le concierge découvre le corps de Cécile, dissimulé sous un morceau de moquette.

    S'ouvre le jour-même, une enquête de police, menée par la brigade du 36 quai des Orfèvres.

     

    Le grêlé : le masque tombe

     

     

    Mais Cécile n'est pas la première victime du grêlé. En effet, le 7 avril 1986, la jeune Sarah, huit ans, est violée et le grêlé tente de la tuer. En vain. Tout comme Cécile, Sarah se rendait à l'école lorsqu'elle a été agressée. Laissée pour morte après qu'elle se soit évanouie, le grêlé prend la fuite, laissant le corps inanimé et ligoté de la fillette.

    Le 10 avril 1986, la petite Nathalie, sept ans, est agressée, mais deux versions se côtoient ; selon la première, Nathalie sort acheter une calculatrice lorsque le grêlé, si tant est que c'est bien lui, l'agresse. Dans la seconde, la petite attendait sa mère à la sortie d'un supermarché. Lorsque cette dernière sort retrouver sa fille, la fillette a disparue.

     

    Les agressions ne reprennent qu'en 1987, avec pas moins de seize victimes, dont deux meurtres. Le grêlé aurait usé d'une fausse carte de police, laquelle lui servait à faire des arrestations abusives afin de piéger ses victimes.

    En 1991, il viol deux jeunes filles, âgées de onze et vingt-trois ans, et tue la plus vieille.

    Il reprend ses activités en 1994, où il viole de nouveau deux jeunes fille, de onze et dix-neuf et encore une fois, il ôte la vie de la plus âgée.

    Toutes ses victimes ont été reliées grâce au profil ADN qui a été prélevé sur les scènes de crime.

     

    Le grêlé : le masque tombe

     

    Ancien gendarme

    Voilà qui n'est pas sans rappeler Alain Lamarre.

    Le mercredi 29 septembre 2021, est retrouvé le corps sans vie de François Verove. L'homme, âgé de cinquante-neuf ans, s'est donné la mort (absorption de médicaments et d'alcool) après avoir laissé une lettre où il avoue être le grêlé. Sur le point de subir un test ADN qui était prévu pour jeudi, l'homme, alors sur la liste des suspects, laisse derrière lui des aveux bien circonstanciés.

    Le gendarme était affecté à la garde républicaine de 1983 à 1988 avant de devenir policier. Ce jeudi, la juge annonçait que l'ADN du gendarme matchait avec les traces prélevées sur les scènes de crime.

     

    La lettre d'aveux

    Bien qu'elle ne soit pas encore disponible, nous avons tout de même quelques éléments. Il a écrit ne pas être bien dans sa vie, mais s'être pris en main à partir de 1997, et n'avoir commis aucun crime depuis. Il explique avoir eu des pulsions, liées à son enfance et auxquelles il n'a pas su résister. Rencontrer sa femme et avoir eu des enfants aurait calmé lesdites pulsions, et il aurait préféré se donner la mort plutôt que faire subir tout cela à sa famille, souhaitant la protéger. Il dit "je reconnais être un grand criminel qui a commis des faits impardonnables jusqu'à la fin des années 90"

     

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  • A l'occasion du procès de Marc Machin qui s'ouvrira le 11 octobre 2021, je vous propose un court article pour découvrir ce personnage.

     

    1 décembre 2001 : le corps de Marie Agnès Bedo est retrouvé sur le pont de Neuilly, et Marc Machin, qui a eu une altercation peu de temps avant, est emmené, le 14 décembre 2001, pour quarante heures de garde-à-vue au 36 Quai des Orfèvres. Après de courts aveux, il est escorté à la maison d'arrêt de Nanterre pour être mis en détention provisoire, puis, il se rétracte, disant que ces aveux lui ont été extorqués. 

     

    Marc Machin : de l'erreur judiciaire au procès

    20minutes.fr

     

    Mais, le 22 mai 2002, le corps de Maria Judith Araujo, est retrouvé sans vie sur le pont de Neuilly. Voilà qui n'est pas sans rappeler le meurtre dont est accusé Marc Machin. Ce n'est que le 4 mars 2008 que David Sagnot se livre à la police en avouant être l'auteur des meurtres. 

    Après enquête, il s'avère que David Sagnot ne ment pas. Il est bien celui qui a tué Maris Agnès Bedot et Maria Judith Araujo, et Marc Machin se retrouve alors, après presque sept ans de prison, remis en liberté, sans pour autant être innocenté. Il sort de prison en 2008, et est acquitté en 2012.

    Puis, à sa sortie de prison, il cumule les méfaits, où il est notamment accusé de viol, et placé en détention en mai 2018 où il devra purger une peine de trois ans de prison ferme, jusqu'à son procès, qui se déroulera du 11 au 14 octobre 2021.

     

    Tueur du pont de Neuilly 

    Marc Machin, libéré après 6 ans de prison 

    Faites entrer l'accusé

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