• Le grêlé : François Verove

    Les victimes

    Nous sommes le lundi 5 mai 1986 lorsque naît l'affaire dite du "grêlé", après que le corps de Cécile Bloch, âgée de onze ans, ait été retrouvé sans vie dans le sous-sol de son immeuble. Après avoir été violée, la jeune fille a été poignardée à mort. Cécile se rendait innocemment à l'école, après avoir déjeuné chez elle et révisé ses leçons de violons, comme tous les midis. A la maison, le téléphone sonne, mais personne ne répond. Alors, la maman de Cécile, Suzanne, téléphone au collège où elle apprend que sa fille ne s'est pas rendue en cours. Elle averti le papa de cette dernière et tous deux se mettent à rechercher la fillette, refaisant le parcours qui lie le domicile au collège. Le concierge est lui aussi mit au courant de la disparition de Cécile, qu'il recherche dans les parties communes. Il est aux alentours de 14h30 lorsque le concierge découvre le corps de Cécile, dissimulé sous un morceau de moquette.

    S'ouvre le jour-même, une enquête de police, menée par la brigade du 36 quai des Orfèvres.

     

    Le grêlé : le masque tombe

     

     

    Mais Cécile n'est pas la première victime du grêlé. En effet, le 7 avril 1986, la jeune Sarah, huit ans, est violée et le grêlé tente de la tuer. En vain. Tout comme Cécile, Sarah se rendait à l'école lorsqu'elle a été agressée. Laissée pour morte après qu'elle se soit évanouie, le grêlé prend la fuite, laissant le corps inanimé et ligoté de la fillette.

    Le 10 avril 1986, la petite Nathalie, sept ans, est agressée, mais deux versions se côtoient ; selon la première, Nathalie sort acheter une calculatrice lorsque le grêlé, si tant est que c'est bien lui, l'agresse. Dans la seconde, la petite attendait sa mère à la sortie d'un supermarché. Lorsque cette dernière sort retrouver sa fille, la fillette a disparue.

     

    Les agressions ne reprennent qu'en 1987, avec pas moins de seize victimes, dont deux meurtres. Le grêlé aurait usé d'une fausse carte de police, laquelle lui servait à faire des arrestations abusives afin de piéger ses victimes.

    En 1991, il viol deux jeunes filles, âgées de onze et vingt-trois ans, et tue la plus vieille.

    Il reprend ses activités en 1994, où il viole de nouveau deux jeunes fille, de onze et dix-neuf et encore une fois, il ôte la vie de la plus âgée.

    Toutes ses victimes ont été reliées grâce au profil ADN qui a été prélevé sur les scènes de crime.

     

    Le grêlé : le masque tombe

     

    Ancien gendarme

    Voilà qui n'est pas sans rappeler Alain Lamarre.

    Le mercredi 29 septembre 2021, est retrouvé le corps sans vie de François Verove. L'homme, âgé de cinquante-neuf ans, s'est donné la mort (absorption de médicaments et d'alcool) après avoir laissé une lettre où il avoue être le grêlé. Sur le point de subir un test ADN qui était prévu pour jeudi, l'homme, alors sur la liste des suspects, laisse derrière lui des aveux bien circonstanciés.

    Le gendarme était affecté à la garde républicaine de 1983 à 1988 avant de devenir policier. Ce jeudi, la juge annonçait que l'ADN du gendarme matchait avec les traces prélevées sur les scènes de crime.

     

    La lettre d'aveux

    Bien qu'elle ne soit pas encore disponible, nous avons tout de même quelques éléments. Il a écrit ne pas être bien dans sa vie, mais s'être pris en main à partir de 1997, et n'avoir commis aucun crime depuis. Il explique avoir eu des pulsions, liées à son enfance et auxquelles il n'a pas su résister. Rencontrer sa femme et avoir eu des enfants aurait calmé lesdites pulsions, et il aurait préféré se donner la mort plutôt que faire subir tout cela à sa famille, souhaitant la protéger. Il dit "je reconnais être un grand criminel qui a commis des faits impardonnables jusqu'à la fin des années 90"

     

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